Divorcé ou pas, tous bons parents voudraient bien passer le plus de temps avec leurs enfants. C’est là que réside tout l’intérêt de la garde alternée. Même après le divorce, les deux parents gardent leur autorité parentale indemne. D’un commun accord, ils doivent décider la durée de la garde. Toutefois, pour bénéficier de ce droit, quelques conditions légales doivent être remplies.
Des critères à prendre en compte
Du point de la loi, il n’y a pas à proprement parler des critères à respecter en matière de résidence alternée. Mais, les critères suivants ont été tirés des décisions rendues par les différentes juridictions.
– L’âge de l’enfant : la garde alternée ne s’applique pas aux enfants de moins de 3 ans. En effet, cette catégorie a encore besoin des soins maternels.
– La proximité : la garde alternée n’est pas possible lorsque les résidences des parents sont trop éloignées l’une de l’autre. D’ailleurs, une résidence à proximité de l’école de l’enfant est aussi fortement recommandée.
– L’entente entre les parents : qui dit garde alternée dit entente entre les parents. Cela est indispensable pour éviter que les enfants ne soient instrumentalisés lorsque les parents sont en conflit.
Des conditions à respecter
Certes, il est vrai que la garde alternée implique un commun accord entre les deux parents. Le juge doit toujours prendre en considération des conditions logistiques avant d’autoriser la garde alternée pour le bien-être de l’enfant.
Avant tout, il faut que les deux parents habitent dans la même ville idéalement avec une certaine proximité géographique. Il faut aussi que les parents montrent une disponibilité et une forte implication en matière de temps de garde. Enfin, les deux parents doivent être sur la même longueur d’onde lorsqu’il s’agit de l’éducation, le bien-être, l’apprentissage et la santé de leur enfant indépendamment de leur situation matrimoniale.
